Qui nous sommes

Publié le par Un Monde d'Avance

La motion C "Un monde d’avance" a rassemblé plus de 18,5 % des votes lors du congrès de Reims en novembre 2008 ainsi que 23 % des militants socialistes autour de la candidature de Benoit Hamon au poste de premier secrétaire. Notre motion se caractérise par sa volonté d’ancrage à gauche et de renouvellement du Parti Socialiste. Ancrage à gauche car, à l’heure où la crise financière met à jour les ravages du capitalisme financier, nous considérons que c’est la gauche qui incarne la modernité, loin du diktat libéral du « toujours moins d’Etat ».

Ainsi, nous proposons des solutions nouvelles permettant de réarmer la puissance publique, s’articulant autour de trois piliers :

- La nécessité de mettre des restrictions au libre échange au niveau européen pour lutter contre le dumping social et fiscal et les délocalisations

- La défense et l’extension des services publics : éducation, eau, énergie, transport, pôle financier public...

- La redistribution des richesses du capital vers le travail pour garantir que les nouvelles richesses produites profitent aux salariés et non pas aux actionnaires, par le biais d’une réforme de l’impôt.

Nous voulons également renouveler le Parti Socialiste pour en finir avec la notabilisation afin de renouer avec la société mobilisée et les classes populaires.

Nous proposons par exemple de créer un grand parti de gauche regroupant l’ensemble de la gauche, ou encore le passage à une VI ème république parlementaire.

Un monde d’avance a tenu ses première université de rentrées à Vieux Boucaux les 25, 26 et 27 septembre 2009 (lien vers les vidéos ou quoi)

Extrait de la motion C "Un monde d’avance" (Congrès de Reims, Novembre 2008)

"Nous n’avons pas gagné d’élection présidentielle depuis 20 ans, ni d’élections législatives depuis 11 ans. Et rien n’indique que nous serions en mesure de l’emporter aujourd’hui, malgré les cafouillages et les échecs de la droite au pouvoir. Imputer cette position de faiblesse à la qualité des équipes ou à l’état du navire est un peu court : comme nous l’a appris Sénèque, « il n’y a pas de bons vents pour le marin qui ne sait pas où il va ».

Le cap, la ligne, le projet : peu importent les mots choisis. Ce qui est essentiel pour un parti politique, ce qui entraîne l’adhésion ou motive la critique, c’est son orientation politique : les valeurs qu’il défend et les moyens qu’il préconise pour les mettre en œuvre. La société qu’il dessine, l’horizon qu’il propose.

Le PS n’est pas à court d’idées. Ses valeurs sont, plus que jamais, d’actualité. Son patrimoine historique ou la relation privilégiée qu’il devrait entretenir avec le progrès, lui fournissent la matière pour bâtir un véritable projet alternatif à celui des conservateurs. Mais notre visibilité est brouillée par les concessions incessantes à une pensée qui n’est pas la nôtre.

Nous avons gagné les élections chaque fois que nous avons eu un temps d’avance. Un temps d’avance sur l’adversaire, un temps d’avance dans la compréhension du monde, un temps d’avance sur les métamorphoses de la société.

Aujourd’hui nous devons avoir un monde d’avance.

Là où la droite contemple les ruines d’un modèle de développement fondé sur le laisser-faire généralisé, la gauche est seule légitime pour lever une nouvelle espérance. A nous de reconstruire l’espoir à gauche."

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